De Kant à Lévi-Strauss
Dans les dernier jours, j'ai eu l'occasion de peaufiner ma recherche et de mettre en place les éléments manquants à ma présentation.
D'abord, mes deux penseurs seront Kant et Lévi-Strauss. Kant ayant déjà été cité dans un article précédant, je m'attarderai à Lévi-Strauss. Dans la conception de La supériorité nationale comme moteur de l'Histoire, j'ai établi un lien entre l'ethnocentrisme abordé par Lévi-Strauss dans Race & Histoire et mon idée architecte. Dans le texte, l'ethnocentrisme se rattache essentiellement à la considération que n'est humain que ce qui appartient à ma nation. À cela s'ajoute le refus et le rejet systématique de tout ce qui semble inconnu, incompréhensible ou incompatible avec la nation représentée. En lien avec l'idée architecte, l'ethnocentrisme devient donc la représensation de la supériorité nationale qui, ici, est l'instigatrice du mouvement de l'Histoire par sa tentative d'uniformiser les nations/cultures à proximité et à imposer sa propre nation/culture.
À la lumière de ce penseur, qui plus est d'après-guerre, j'ai décidé de prendre comme second contexte historique la montée de l'idéologie nazie en Allemagne durant le XXe siècle et son application dans le conditionnement du peuple et la justification de la guerre. En terminant ma présentation des contextes historiques et des penseurs avec ce point, je pourrais plus aisément faire un lien avec l'oeuvre d'art choisie qui sera, probablement, une affiche de propagande nazie prônant la supériorité de la race Aryenne.